Ce n'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut se taire...
Le blog d'un des ateliers de conversation en français de la "Universidad Permanente Alicante (UPUA)"
lundi 29 décembre 2014
vendredi 12 décembre 2014
jeudi 11 décembre 2014
vendredi 17 octobre 2014
Paroles d'auteurs
Citations
"Quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots." Jean Jaurès.
"Je n’aime pas les sous-entendus. Je les comprends assez pour qu’ils
m’inquiètent et pas assez pour les comprendre." Jean Anouilh.
"Dans la vie on partage toujours les emmerdes, jamais le pognon." Michel Audiard.
"Seul le théâtre impopulaire a des chances de devenir populaire. Le
« populaire » n’est pas le peuple." Eugène Ionesco.
"Si les péchés faisaient souffrir quand on les faits, nous serions tous
des saints." Marcel Pagnol.
"Ce qu’il y a de scandaleux dans le scandale, c’est qu’on s’y habitue." Simone de Beauvoir.
"L’avantage des médecins, c’est que lorsqu’ils commettent une erreur, ils
l’enterrent tout de suite…" Alphonse Allais.
"Celui qui, dans la vie, est parti de zéro pour n’arriver à rien, n’a de
merci à dire à personne." Pierre Dac.
"L’argent ne fait pas le bonheur. C’est même à se demander pourquoi les
riches y tiennent tant." Georges Feydeau.
"Le bonheur à deux, ça dure le temps de compter jusqu’à trois." Sacha Guitry.
Aphorismes
Ce qu’on te reproche, cultive-le, c’est toi.
Jean Cocteau
***
Quand on est mort, on ne sait pas qu’on est mort, c’est pour les autres
que c’est difficile…
Quand on est con, c’est pareil.
Anonyme éclairé
***
Il vaut mieux se taire et passer pour un con plutôt que de parler et de
ne laisser aucun doute à ce sujet.
Pierre Desproges
***
Un uniforme? C’est un avant-projet de cercueil.
Boris Vian
***
La vie est agréable. La mort est paisible. C’est la transition qui est
désagréable.
Isaac Asimov
***
L’ennui? Une position aristocratique.
Serge Gainsbourg
***
jeudi 16 octobre 2014
Le bon usage des mots
Quelques cas abordés en atelier ce 16 octobre:
1) "Le livre de Marc" ou "Le livre à Marc"?
La préposition à
- marque l'appartenance après un verbe: "Ce livre appartient à Marc"
- devant un pronom: "Un livre à moi"
- pour reprendre un possessif: "C'est sa manière à lui'
- dans des locutions figées: "Une bête à Bon Dieu"
La préposition de: dans les autres cas: "Le livre de Marc"; "Le chien de Jean" etc.
(source: Académie française - www.academie-francaise.fr )
2) "Je vais à bicyclette", "je vais en voiture"
La préposition en
Réservée aux véhicules ou moyens de tranport dans lesquels on peut s'intaller, prendre place: voyager en voiture, en train, en avion, etc.
La préposition à
Dans les autres cas: se déplacer à vélo; faire une descente à ski; une randonnée à cheval;...
(source: Académie française - www.academie-francaise.fr )
3) Mille et cent
Mille est toujours invariable.
Cent: se met au pluriel quand il est multiplié sans être suivi d'un autre déterminant cardinal.
"C'est un livre de trois cents pages"
"Il y a plus de quatre cents personnes"
Reste au singulier s'il est suivi d'un déterminant ou s'il n'est pas multiplié.
"Ceci coûte cent euros"
"Mille cent euros" (1000 + 100, cent n'est pas multiplié)
(source: http://grammaire.reverso.net/4_2_04_cent.shtml)
samedi 20 septembre 2014
jeudi 18 septembre 2014
Avis d'expert
Pour l'ancien vice-recteur de l'UCL (Université Catholique de Louvain, Belgique), le pontificat de François est le prélude à d'immenses changements, mais pas forcément ceux que l'on croit.
mercredi 17 septembre 2014
Le choc du futur
- Denise! On ne s'était pas revus depuis l'université, ça fait vingt ans! Bon Dieu, Denise, que fais-tu avec ce flingue?
- Je suis venue te tuer, c'est ce que tu m'avais demandé.
- Mais enfin... de quoi diable veux-tu parler?
- Tu ne te souviens pas? Toutes ces fois où tu me disais: "Si un jour je vote à droite, tue-moi." Eh bien, je viens d'apprendre que tu es maintenant député d'un parti de droite. Donc, tu vois bien, tu dois mourir.
- Denise, t'es folle ou quoi? C'était il y a vingt ans! J'étais jeune, j'étais idéaliste! Tu ne peux pas m'en vouloir pour ça!
- Ce n'était pas une simple boutade, Monsieur le Député. Il se trouve que j'ai ici un papier signé de ta main et contresigné par des témoins qui me donne pour instruction de faire ce que je vais faire maintenant. Et avant que tu me dises que je ne devrais pas le prendre au sérieux, je me permets de te rappeler que tu as voté récemment une loi en faveur des actes testamentaires. Or, tu en avais fait un toi-même. Maintenant, dis-moi un peu: si tu penses que dans l'avenir on doit tenir compte de ta volonté d'être tué si tu étais atteint de démence sénile ou si tu te retrouvais dans un état végétatif permanent, pourquoi ne devrais-je pas exaucer la volonté que tu avais exprimée d'être tué si tu virais à droite?
- J'ai une réponse! s'écria le député, ruisselant de sueur. Laisse-moi seulement quelques minutes!
Denise arma son pistolet et le mit en joue. "Tu as intérêt à te dépêcher."
Source: "Le cochon qui voulait être mangé et 99 autres histoires philosophiques" Julian Baggini - First Editions (2007) p.141
- Je suis venue te tuer, c'est ce que tu m'avais demandé.
- Mais enfin... de quoi diable veux-tu parler?
- Tu ne te souviens pas? Toutes ces fois où tu me disais: "Si un jour je vote à droite, tue-moi." Eh bien, je viens d'apprendre que tu es maintenant député d'un parti de droite. Donc, tu vois bien, tu dois mourir.
- Denise, t'es folle ou quoi? C'était il y a vingt ans! J'étais jeune, j'étais idéaliste! Tu ne peux pas m'en vouloir pour ça!
- Ce n'était pas une simple boutade, Monsieur le Député. Il se trouve que j'ai ici un papier signé de ta main et contresigné par des témoins qui me donne pour instruction de faire ce que je vais faire maintenant. Et avant que tu me dises que je ne devrais pas le prendre au sérieux, je me permets de te rappeler que tu as voté récemment une loi en faveur des actes testamentaires. Or, tu en avais fait un toi-même. Maintenant, dis-moi un peu: si tu penses que dans l'avenir on doit tenir compte de ta volonté d'être tué si tu étais atteint de démence sénile ou si tu te retrouvais dans un état végétatif permanent, pourquoi ne devrais-je pas exaucer la volonté que tu avais exprimée d'être tué si tu virais à droite?
- J'ai une réponse! s'écria le député, ruisselant de sueur. Laisse-moi seulement quelques minutes!
Denise arma son pistolet et le mit en joue. "Tu as intérêt à te dépêcher."
Source: "Le cochon qui voulait être mangé et 99 autres histoires philosophiques" Julian Baggini - First Editions (2007) p.141
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